Cette fois, le rythme s'accélère bel et bien. Si les deux premières semaines furent très tranquilles, j'entrevoie maintenant tout le travail de préparation qui m'attend. D'abord, je vais apprendre des exercices de chant aux enfants et appliquer les bonnes vieilles recettes de Roger. Mais attention, les enfants d'ici ne savent pas chanter juste. Si je parviens à les aider à s'améliorer un peu, ce sera déjà un sacré défi. Je n'ai aucune formation dans ce domaine, mais je suis toujours un peu meilleure que quelqu'un qui n'y connaît rien du tout. Et apparemment, les choeurs (les bons, pas les choeurs de messe de style "sandales-guitare) sont réservés à une élite ici.
Quant aux cours d'anglais, les 5 mois que j'ai passés au CO de Bulle vont beaucoup m'aider. Mais les deux heures hebdomadaires vont exiger de la préparation. Mon premier groupe d'élève semble très motivé (après tout, ils ne sont pas obligés de venir) et cela sera stimulant pour moi aussi.
Quant au travail avec les prisonniers, il va commencer plus tôt que prévu. Cette semaine, j'ai eu une entrevue avec Martha, la responsable de la pastorale pénitentiaire. Elle est très intéressée par mes "compétences" en musique et veut que j'aille au pavillon des mineurs de la prison de Las Flores. Les jeunes d'ici ne connaissent que la cumbia, LA musique de Santa Fe (contrairement à une idée reçue, la plupart des Argentins n'écoutent pas le tango). L'idée serait de leur faire découvrir d'autres styles musicaux, de la world music et pourquoi pas du classique. Les jeunes ont fabriqué des tambours, qui pourraient servir à des exercices de rythme. Bref, les idées ne manquent pas; par contre, les moyens sont limités. Mais bricoler n'est pas un problème ici.
Donc, Ludivine et moi avons eu notre première visite à la prison de Las Flores ce matin. Nous y accompagnons Gustavo, responsable d'un atelier de théâtre. Nous avons surtout discuté avec les jeunes, bu le maté. Ils sont très tranquilles et semblent intéressés (mais on verra par la suite). Les deux groupes avec qui nous parlons veulent à tout prix que je chante une chanson de mon pays. J'embraye avec le "Nouthra Dona di Maôrtse", faute d'une autre idée. Ils écoutent religieusement, sans piper mot. Moi qui déteste chanter devant du monde, je commence à déguster depuis que je suis arrivée ici...
Nous passons également par la salle de classe saluer le professeur et un petit nouveau, arrivé il y a trois jours. Le gamin est ratatiné sur sa chaise, semble terrifié. J'imagine que les deux premières nuits en prison doivent être impressionnantes. Surtout que l'intérieur de la prison est glauque et glacial.
Certains des jeunes avec qui nous bavardons sont incarcérés depuis presque deux ans... Je me demande ce qui les fait tenir. En tout cas, la pastorale fait un travail énorme, que je viens à peine d'entrevoir.
Demain, c'est le premier mai, jour férié dans toute l'Argentine et la pastorale de l'enfance organise une retraite. Je ne suis pas vraiment dans l'esprit religieux des pastorales, mais je comprends que pour supporter certaines réalités très difficiles, tu doives te raccrocher à quelque chose. Et les gens de la pastorale sont très, très croyants. Mais des croyants qui agissent, prennent des risques, ce que je respecte énormément.
A bientôt
vendredi 30 avril 2010
mercredi 28 avril 2010
Début des activités
Hola queridos!
Je n'ai pas donné de nouvelles depuis le pélerinage, il y a plus d'une semaine. Parmi les évènements de la semaine: l'arrivée de Ludivine, qui a du reporter deux fois son départ à cause d'une histoire de volcan (même ici, les journaux en parlent...un peu). En honneur de la nouvelle venue, la communauté sort le grand jeu: pizzas y cerveza.
Pendant ces 11 jours, je n'ai pas chômé et j'ai "visité" (je n'aime pas trop ce terme, car on se croirait dans un zoo) des activités. Parmi ces dernières, un lieu m'a particulièrement marqué: la casa Juan Diego. Cette maison est un centre d'accueil pour les enfants et les jeunes des rues (et aussi les adultes je crois). Quand tu y entres, tu vois un réfectoire où des étudiants en psychologie et des éducateurs sont assis avec les jeunes, à boire le maté, à discuter. Au premier étage se trouve une salle de classe, pour les jeunes qui souhaitent rattraper leur retard scolaire. Certains enfants ont moins de 10 ans. Des adolescents sont shootés à je ne sais quoi. Le lieu n'est pas grand et tu es enfermé à l'intérieur. Quand tu penses t'être "habitué" à l'endroit, arrive à la casa San Dima un drame pire encore: des jeunes parents avec leurs enfants, des adolescentes enceintes ou avec des enfants en bas âge. Tous vivant à la rue. Que tristeza...
Un autre endroit m'a beaucoup touchée. A Santa Rosa de Lima (un quartier de Santa Fe), la pastorale rend visite deux fois par semaine à une famille. Ces gens vivent dans une petite maison, au milieu d'un tas d'ordure. Silvana, la mère, a mon âge et est enceinte de son huitième enfant. Malgré la saleté environnante, Silvana fait honneur à notre visite, nous sort les meilleures chaises et les nettoie pour que l'on prenne place, Ludivine et moi. Rien que ce geste montre l'importante qu'elle nous accorde. Ensuite, nous bavardons en buvant un maté, regardons les photos de classe de leurs enfants. J'espère pouvoir retourner visiter cette famille avec les gens de la pastorale.
Et enfin, je suis retournée à Villa del Parque (pour du dessin), à la casita de los chicos (pour du bricolage...que je déteste) et à la Loma. On parle souvent des dangers de Santa Fe, des risques d'agression que l'on doit minimiser en n'allant jamais seul dans les barrios. Mais le principal danger jusqu'à maintenant fut...un cheval. Les "carteneros" (ceux qui récupèrent les cartons) ont des chevaux qu'ils laissent brouter en semi liberté. Et comme notre local n'est pas prêt à la Loma, Aude fait la leçon d'alphabétisation dans la rue. Une meute de chiens se met alors à poursuivre un cheval qui nous fonce dessus! Bon, pas de mal, mais encore une blague de ce genre et je vais développer une phobie des chevaux.
En ce qui concerne mes ateliers, je viens de donner ma première leçon d'anglais et de chant au lugar (lieu) Corazon de Maria. Les enfants et les deux dames (qui font leur école secondaire en cours du soir!) sont très motivés à apprendre l'anglais (plus que mes élèves au CO, mais c'est pas difficile...). Je vais également commencer une activité dans la prison des jeunes, visiter les commissariats et faire la cuisine à la casa Juan Diego. Mais je vais donner des nouvelles quand tout ceci sera précisé.
Hasta luego
Hortensia
Je n'ai pas donné de nouvelles depuis le pélerinage, il y a plus d'une semaine. Parmi les évènements de la semaine: l'arrivée de Ludivine, qui a du reporter deux fois son départ à cause d'une histoire de volcan (même ici, les journaux en parlent...un peu). En honneur de la nouvelle venue, la communauté sort le grand jeu: pizzas y cerveza.
Pendant ces 11 jours, je n'ai pas chômé et j'ai "visité" (je n'aime pas trop ce terme, car on se croirait dans un zoo) des activités. Parmi ces dernières, un lieu m'a particulièrement marqué: la casa Juan Diego. Cette maison est un centre d'accueil pour les enfants et les jeunes des rues (et aussi les adultes je crois). Quand tu y entres, tu vois un réfectoire où des étudiants en psychologie et des éducateurs sont assis avec les jeunes, à boire le maté, à discuter. Au premier étage se trouve une salle de classe, pour les jeunes qui souhaitent rattraper leur retard scolaire. Certains enfants ont moins de 10 ans. Des adolescents sont shootés à je ne sais quoi. Le lieu n'est pas grand et tu es enfermé à l'intérieur. Quand tu penses t'être "habitué" à l'endroit, arrive à la casa San Dima un drame pire encore: des jeunes parents avec leurs enfants, des adolescentes enceintes ou avec des enfants en bas âge. Tous vivant à la rue. Que tristeza...
Un autre endroit m'a beaucoup touchée. A Santa Rosa de Lima (un quartier de Santa Fe), la pastorale rend visite deux fois par semaine à une famille. Ces gens vivent dans une petite maison, au milieu d'un tas d'ordure. Silvana, la mère, a mon âge et est enceinte de son huitième enfant. Malgré la saleté environnante, Silvana fait honneur à notre visite, nous sort les meilleures chaises et les nettoie pour que l'on prenne place, Ludivine et moi. Rien que ce geste montre l'importante qu'elle nous accorde. Ensuite, nous bavardons en buvant un maté, regardons les photos de classe de leurs enfants. J'espère pouvoir retourner visiter cette famille avec les gens de la pastorale.
Et enfin, je suis retournée à Villa del Parque (pour du dessin), à la casita de los chicos (pour du bricolage...que je déteste) et à la Loma. On parle souvent des dangers de Santa Fe, des risques d'agression que l'on doit minimiser en n'allant jamais seul dans les barrios. Mais le principal danger jusqu'à maintenant fut...un cheval. Les "carteneros" (ceux qui récupèrent les cartons) ont des chevaux qu'ils laissent brouter en semi liberté. Et comme notre local n'est pas prêt à la Loma, Aude fait la leçon d'alphabétisation dans la rue. Une meute de chiens se met alors à poursuivre un cheval qui nous fonce dessus! Bon, pas de mal, mais encore une blague de ce genre et je vais développer une phobie des chevaux.
En ce qui concerne mes ateliers, je viens de donner ma première leçon d'anglais et de chant au lugar (lieu) Corazon de Maria. Les enfants et les deux dames (qui font leur école secondaire en cours du soir!) sont très motivés à apprendre l'anglais (plus que mes élèves au CO, mais c'est pas difficile...). Je vais également commencer une activité dans la prison des jeunes, visiter les commissariats et faire la cuisine à la casa Juan Diego. Mais je vais donner des nouvelles quand tout ceci sera précisé.
Hasta luego
Hortensia
dimanche 18 avril 2010
Peregrinacion Virgen de Guadalupe
Hier a eu lieu le fameux pèlerinage de la Vierge de Guadalupe, un évènement important pour les pastorales. En effet, elles organisent une grande procession passant par tous les quartiers (barrios) que nous visitons. Moi qui pensais avoir tout vu en allant à la Loma (un quartier indien), je me trompais. Il y en a de la misère ici!
La procession de la statue de la Vierge débute à 17h00 et se termine à la basilique de Guadalupe vers 23h30. Durant toute la marche, on chante beaucoup, une voiture munie de hauts-parleurs diffuse de la musique et des viva (viva el barrio! viva la virgen! etc). Les gens se signent au passage de la Vierge, certains veulent la toucher. Nous faisons une halte à chaque chapelle ou église afin d'y déposer la statue et entendre une oration et des chants. Ensuite, la responsable de la pastorale remet à un membre de la communauté un petit paquet. Puis, les membres de l'église nous offrent à manger et à boire (du thé, pas de la bière). Nous reprenons la route, suivie par quelques membres du barrio, jusqu'à la halte suivante. Certains des gens qui nous suivent sont handicapés légers et veulent à tout prix nous aider à stopper les voitures quand nous passons par une route fréquentée. Quitte à se jeter sur la route, à raz les pare-chocs! Un autre veut essayer le haut parleur portatif et déclenche un son de sirène. Bref, l'ambiance n'est pas du tout guindée et les gens rient beaucoup.
A la fin de la procession, je suis morte de fatigue, mais je dois encore endurer une heure de messe...debout car la basilique est tellement pleine que c'en est à peine imaginable. Durant la messe, deux chiens se glissent dans la basilique et passent par le choeur, devant les prêtres. En fait, les portes des églises sont toujours ouvertes durant les messes et il y a tellement de chiens errants à Santa Fe, qu'il arrive parfois que l'un ou l'autre pénètre dans une église. Après la messe, une peinture de la Vierge, située dans une niche au milieu de l'église, pivote sur elle-même pour révéler une statue de la Vierge de Guadalupe. La basilique entière alors se met à crier Viva! et j'avoue que c'est assez impressionnant. Kitsch, mais impressionnant...
Quand la messe est terminée, nous devons encore trouver un colectivo (bus) pour rentrer chez nous. Nous marchons au moins 20 minutes avant de repérer le bon arrêt. Bref, je suis crevée lorsque je rentre à la maison. Mais j'ai vraiment adoré ce moment. Ici, ça a l'air tellement naturel, tellement simple. Et l'on sent que les gens des barrios apprécient notre venue.
Je vous laisse quelques photos, afin de vous faire une petite idée
A bientôt
mercredi 14 avril 2010
News
Hola!
Je suis arrivée à Santa Fe, il y a exactement une semaine et je commence à trouver mes repères. Santa Fe n'est pas une attraction touristique, mais elle possède un certain charme. Ceux qui viendront me visiter le découvriront...
Mon niveau d'espagnol augmente gentiment et j'arrive à m'exprimer de mieux en mieux (les pessimistes diraient, c'est moins pire). Je me suis inscrite pour des cours, afin de pouvoir progresser plus rapidement.
Quant aux activités, je n'ai pas fait grand-chose. Je dois découvrir et m'adapter. La politique ici, c'est "Qui va piano, va sano et va lontano" (c'est de l'italien, pas de l'espagnol). Cela pourrait être un peu frustrant, mais j'apprends la patience. Et je pense que ça me fera du bien...
Samedi, je suis allée visiter une chorale d'enfants, dirigée par une chanteuse d'opéra (étudiante ou ex-étudiante, je n'ai pas tout compris). Je les ai également accompagné à la messe. Eveline, la chanteuse, m'a invité à un concert donné à la paroisse de Santa Rosa de Lima le lendemain par un autre choeur. Ainsi, je suis repartie à l'église le dimanche, afin d'assister à la messe (encore!) et au concert. Le choeur ne chantait pas toujours juste, mais les chanteurs avaient du plaisir et c'est l'essentiel non? (Amélie, si tu me lis, tu vois que j'ai intégré certaines grandes vérités). En Argentine, ce qui vient d'Europe bénéficie d'un certain prestige. Ainsi, le chef de choeur m'a invité à venir chanter l'alleluja de Händel avec le choeur et m'a présentée devant tout le public! Encore une ou deux thérapie de choc de ce genre et je guérirai du trac.
Bueno, bueno, que dire encore? Je suis allée discuter avec la responsable de la pastorale de l'enfance et elle est motivée à me faire donner des cours d'anglais et peut-être participer à une chorale d'enfant. Quand? Là est toute la question.
Ce matin, nous devions aller à un centre pour enfant au quartier de La Loma (habité par des Indiens), mais c'est impossible à cause de la pluie. En effet, les routes de ne sont souvent pas goudronnées dans les quartiers pauvres. Et en plus, il pleut dans la salle où nous donnons l'atelier! Mais cet après-midi, je vais aller avec Aude et Noelia (une volontaire argentine) à Villa del Parque pour animer un atelier de dessin.
Que dire encore? Ah si, ce matin, nous avons nettoyé et rangé la chambre pendant trois heures, car nous allons vivre à 4 dedans (et non à 2 comme prévu). Tout cela demande de l'organisation. Surtout avec deux bordéliques sur les quatre! (je vous laisse deviner à quelle catégorie j'appartiens)
Et encore, pour finir, ici, il fait froid! Mais tant mieux, car au moins, on n'a plus les moustiques!
Je vous souhaite tout le meilleur
Hortensia (comme on m'appelle ici)
Je suis arrivée à Santa Fe, il y a exactement une semaine et je commence à trouver mes repères. Santa Fe n'est pas une attraction touristique, mais elle possède un certain charme. Ceux qui viendront me visiter le découvriront...
Mon niveau d'espagnol augmente gentiment et j'arrive à m'exprimer de mieux en mieux (les pessimistes diraient, c'est moins pire). Je me suis inscrite pour des cours, afin de pouvoir progresser plus rapidement.
Quant aux activités, je n'ai pas fait grand-chose. Je dois découvrir et m'adapter. La politique ici, c'est "Qui va piano, va sano et va lontano" (c'est de l'italien, pas de l'espagnol). Cela pourrait être un peu frustrant, mais j'apprends la patience. Et je pense que ça me fera du bien...
Samedi, je suis allée visiter une chorale d'enfants, dirigée par une chanteuse d'opéra (étudiante ou ex-étudiante, je n'ai pas tout compris). Je les ai également accompagné à la messe. Eveline, la chanteuse, m'a invité à un concert donné à la paroisse de Santa Rosa de Lima le lendemain par un autre choeur. Ainsi, je suis repartie à l'église le dimanche, afin d'assister à la messe (encore!) et au concert. Le choeur ne chantait pas toujours juste, mais les chanteurs avaient du plaisir et c'est l'essentiel non? (Amélie, si tu me lis, tu vois que j'ai intégré certaines grandes vérités). En Argentine, ce qui vient d'Europe bénéficie d'un certain prestige. Ainsi, le chef de choeur m'a invité à venir chanter l'alleluja de Händel avec le choeur et m'a présentée devant tout le public! Encore une ou deux thérapie de choc de ce genre et je guérirai du trac.
Bueno, bueno, que dire encore? Je suis allée discuter avec la responsable de la pastorale de l'enfance et elle est motivée à me faire donner des cours d'anglais et peut-être participer à une chorale d'enfant. Quand? Là est toute la question.
Ce matin, nous devions aller à un centre pour enfant au quartier de La Loma (habité par des Indiens), mais c'est impossible à cause de la pluie. En effet, les routes de ne sont souvent pas goudronnées dans les quartiers pauvres. Et en plus, il pleut dans la salle où nous donnons l'atelier! Mais cet après-midi, je vais aller avec Aude et Noelia (une volontaire argentine) à Villa del Parque pour animer un atelier de dessin.
Que dire encore? Ah si, ce matin, nous avons nettoyé et rangé la chambre pendant trois heures, car nous allons vivre à 4 dedans (et non à 2 comme prévu). Tout cela demande de l'organisation. Surtout avec deux bordéliques sur les quatre! (je vous laisse deviner à quelle catégorie j'appartiens)
Et encore, pour finir, ici, il fait froid! Mais tant mieux, car au moins, on n'a plus les moustiques!
Je vous souhaite tout le meilleur
Hortensia (comme on m'appelle ici)
samedi 10 avril 2010
Quelques images de Santa Fe
jeudi 8 avril 2010
Premières impressions
Je suis arrivée hier après-midi à Santa Fe, après avoir passé une nuit à Buenos Aires. Je vais loger les 6 prochains mois à la Case San Dima. Cette maison comprend les bureaux des pastorales et l'appartement du père Gabriel au rez-de-chaussée, tandis que les membres de la communauté habitent au premier étage.
La communauté est composée d'étudiants originaires de la province de Santa Fe, qui n'ont pas les moyens de se loger en ville. Ils accueillent également les volontaires suisses logés par le Père Gabriel. Une autre Suissesse habite une partie de l'année à la pastorale: Pepe. Cette valaisanne de presque 80 ans passe une partie de l'année à Santa Fe.
Les membres de la communauté sont très accueillants et m'ont organisé une petite fête lors de mon arrivée. Au menu: cerveza y empanadas, les deux spécialités d'Argentine. Le contact a été très bon, mais mes lacunes en espagnol rendent les conversations difficiles.
J'ai accompagné Aude, une volontaire suisse à un bario (quartier) de Santa Fe, pour faire une activité avec les enfants. La concentration requise pour comprendre la langue toute la journée est épuisante. J'ai un mal de tête corsé à la fin de la journée. Mais ça en vaut la peine.
Pour la suite, je vais aller visiter d'autres activités. Je vous laisse quelques photos de la maison et de la ville, pour vous faire une idée
Hasta luego
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