Hola Papachos!
Depuis quelques temps, je n'ai pas écrit beaucoup sur mes activités. Rassurez-vous, je continue de travailler pour les pastorales. Mais, depuis le début du Mondial, tout tourne au ralentis. Lors de certains matchs, il est inutile d'aller à la prison, car nous savons que tous les prisonniers suivent la partie de foot. Quant aux visites au commissariat, c'est le même problème. Et si ce n'est pas à cause du Mondial, c'est à cause de la pluie. Et si c'est pas la pluie, c'est simplement que l'Argentin qui doit t'accompagner t'a posé un lapin.
Avec les enfants, c'est un peu différent. Au centre où je travaille, les activités suivent leur cours. Par contre, le bug ne vient pas du Mondial, mais de moi, qui ai attrapé la grippe. J'ai téléphoné à la soeur pour la prévenir et j'ai envoyé un sms à la volontaire argentine qui doit m'accompagner. Résultat: la soeur n'est pas venue au centre et n'a donc rien dit aux enfants et Viviana n'a pas reçu le sms. Les enfants m'ont attendue et c'est moi qui passe pour la touriste de service. Bon ces deux prochaines semaines, je vais retourner voir les enfants et ensuite, je pars en vacances. Je commence à agir à la façon Argentine... tranquile, tranquile!
vendredi 25 juin 2010
mercredi 23 juin 2010
Hasta la victoria!
Buenas noches Muchacho!
Mardi a eu lieu l'ultime partie de football pour la qualification de l'Argentine au huitième de finale. Ici, tu ne peux pas être indifférent à la coupe du monde ou aux Simpsons, impossible! La pastorale pénitentiaire fonctionne au rythme des matchs de foot, tout comme certains magasins du centre ville. Dans la communauté, nous avons regardé la partie Argentine-Grèce ensemble, crié ensemble, nous nous sommes levés ensemble. Grande Argentina! Trois victoires en trois matchs!
Après le match, nous nous sommes rendus au boulevard Peligrini. Qué locuria! Des jeunes bloquaient les rues, dansaient en jouant du tambour. Tout le monde portait des maillots et des drapeaux. Impressionnant. Qu'est-ce que ça va être si l'Argentine passe en finale!! Au cours d'espagnol, nous avons parlé football (avec une Argentine et une Brésilienne, il n'y a pas d'autre choix).
Quant à la Suisse, nous adressons nos prières à Sainte Rita (voir article précédent) pour la partie de vendredi. Grande Suiza! Avant, les gens me demandaient si la Suisse était qualifiée pour le mondial. Après la partie contre l'Espagne, tout le monde avait entendu parler de notre équipe. Quant aux Suisses de la maison, nous sommes de fervents supporters. Maxence (le petit nouveau), Ludivine, Andy et moi, nous avons hurlé comme des tarés lors du but contre l'Espagne, avons sauté, couru, fais des embrassades. En bref, nous nous sommes comportés comme des Argentins!
Pour vous faire une idée, quelques photos des supporters argentins:
Mardi a eu lieu l'ultime partie de football pour la qualification de l'Argentine au huitième de finale. Ici, tu ne peux pas être indifférent à la coupe du monde ou aux Simpsons, impossible! La pastorale pénitentiaire fonctionne au rythme des matchs de foot, tout comme certains magasins du centre ville. Dans la communauté, nous avons regardé la partie Argentine-Grèce ensemble, crié ensemble, nous nous sommes levés ensemble. Grande Argentina! Trois victoires en trois matchs!
Après le match, nous nous sommes rendus au boulevard Peligrini. Qué locuria! Des jeunes bloquaient les rues, dansaient en jouant du tambour. Tout le monde portait des maillots et des drapeaux. Impressionnant. Qu'est-ce que ça va être si l'Argentine passe en finale!! Au cours d'espagnol, nous avons parlé football (avec une Argentine et une Brésilienne, il n'y a pas d'autre choix).
Quant à la Suisse, nous adressons nos prières à Sainte Rita (voir article précédent) pour la partie de vendredi. Grande Suiza! Avant, les gens me demandaient si la Suisse était qualifiée pour le mondial. Après la partie contre l'Espagne, tout le monde avait entendu parler de notre équipe. Quant aux Suisses de la maison, nous sommes de fervents supporters. Maxence (le petit nouveau), Ludivine, Andy et moi, nous avons hurlé comme des tarés lors du but contre l'Espagne, avons sauté, couru, fais des embrassades. En bref, nous nous sommes comportés comme des Argentins!
Pour vous faire une idée, quelques photos des supporters argentins:
mardi 22 juin 2010
Escapade en Uruguay
Buenas tardes Muchachos,
Renouvellement de visa oblige, je me suis débrouillée, toute seule comme une grande, pour sortir du pays. Cinq heures de bus et un paysage plat comme la main. J'ai presque eu un choc en découvrant une ville construite en pente, à quelques kilomètres de Santa Fe. Programme: arriver le samedi soir à Concordia (Argentine), prendre le bateau le dimanche pour Salto (Uruguay) et partir de Concordia pour Santa Fe le lundi matin.
Lors de mon arrivée à Concordia, je me suis dirigée vers le "bureau" d'information. Moi qui étais persuadée que je pouvais dormir à Concordia le samedi soir et passer en Uruguay le lendemain, je me fourvoyais. Un petit vieux, qui faisait office d'employé, m'a dit que les bateaux ne circulaient pas le dimanche et que je devais donc passer le Rio Uruguay le jour même. Il m'a conté une charmante histoire, me disant que les bus ne vont pas à Salto (en Uruguay) le samedi soir. Et me présente un ami chauffeur de taxi, pour me faire passer en Uruguay. Gracias senor, mais non merci!
Etant donné que je n'avais rien mangé depuis le matin et qu'il était 18h00, je me suis assise dans la salle d'attente pour manger un sandwich et me calmer. Arriver au crépuscule dans une ville que l'on ne connaît pas n'est pas une sensation des plus agréables. Ma fille, réfléchis et pense logiquement! Je me suis dirigée vers le guichet de la compagnie de bus et me suis assurée que je pouvais faire le trajet aller-retours à Salto (mon bus repartait le lundi matin pour Santa Fe).
Une fois arrivée à Salto, je me suis rendue dans une vraie office de tourisme et j'ai déniché une auberge de jeunesse située plein centre. On m'a aussi assuré que des bateaux franchissaient le Rio Uruguay le lundi matin et j'ai reçu de vrais horaires et non pas des approximations.
L'auberge de jeunesse était vide et j'ai pu profiter du dortoir seule durant la première nuit. Le dimanche, je me suis promenée dans la ville de Salto, dans les parcs et dans la zone portuaire. La ville est petite, mais très belle. Comme je commençais à m'ennuyer, j'ai regardé au moins deux partie de football entre les cafés et le salon de l'auberge de jeunesse. J'y ai rencontré deux touristes sud-africaines (une anglophone et une Afrikaner) déjantées, un Américain coiffé d'une casquette de baseball et une Tchèque avec deux tresses de Heidi. Moyenne d'âge: 60 ans (pas vraiment la clientèle habituelle des auberges de jeunesse). Anika, une touriste allemande, et moi baissions la moyenne d'âge. Les conversations entre les Sud-Africaines et Dan, l'Américain, étaient surréalistes. Rien que pour ce moment, le voyage valait la peine.
Le lendemain matin, je suis partie en bateau le long du Rio Uruguay pour retourner à Concordia (Argentine). Trajet splendide, grand soleil. J'ai discuté avec un couple de touristes uruguayens qui allait faire des courses en Argentine, qui est moins chère paraît-il. Ils m'ont quasiment escortée jusque dans la bonne rue et m'ont indiqué comment me diriger à la gare routière. La mentalité machiste hyper protectrice peut avoir du bon parfois (oui, c'est bien moi qui l'ai écrit!).
J'ai vraiment aimé ce voyage. Quel bonheur de voir autre chose que Santa Fe, rencontrer d'autres gens!
Chao
Voici quelques photos de Salto:
samedi 19 juin 2010
Concert du choeur féminin de l'Institut choral de Santa Fe
Hola queridos,
Comme vous le savez, j'ai débuté un choeur à Santa Fe, un mois auparavant. Nous avons donné notre premier concert hier soir. Salle comble, public comblé. La plupart des gens de la communauté sont venus, tout comme Pepe et Gabriel. Ces derniers semblaient ravis de cette sortie.
La plupart des oeuvres du choeur féminin de l'institut choral de Santa Fe sont issues du répertoire d'Ariel Ramirez (LE compositeur argentin). Les thématiques sont liées à l'histoire du pays, alors j'apprends certains mythes fondateurs de l'Argentine (Juana Azurduy, par exemple). L'assistante de la directrice du choeur m'a dit qu'elle était touchée qu'une Suissesse chante des oeuvres issues de sa culture. Et la directrice aimerait apprendre au choeur des chants folkloriques suisses... En patois, avec l'accent argentin?
Bon, on remet ça le 1er juillet... je me réjouis!
Adios amigos
dimanche 13 juin 2010
Sortie de la communauté à Rincon
Buenas tardes queridos!
Aujourd'hui nous avons accompli le rituel nécessaire à toute personne saine de corps et d'esprit: sortir de Santa Fe. Contrairement à ce que j'ai écrit dans mon blog les premières semaines, Santa Fe ne possède pas un charme fou. A partir du moment où tu es allé à la Costa Nera, au Parque Garay, au Parque del Sur et à la pietonal, tu en as fait le tour.
Le père Gabriel nous a invité dans sa maison de Rincon, un village à l'extérieur de Santa Fe. Sortir de la ville, que suerte! Nous avons dîné tous ensemble, dégusté du chocolat suisse envoyé par Chloé (une ancienne volontaire suisse, que je remercie au passage). Après le repas, nous avons profité du magnifique jardin. Rien à voir avec la ville; enfin de la verdure, des arbres, le chant des oiseaux (ça peut paraître nunuche, mais je n'ai pas entendu d'oiseau à Santa Fe depuis mon arrivée).
En fait, c'est lors des trajets de l'aller et du retour que ce fut le plus amusant. Parce que rouler avec Gabriel dans sa vieille Renault, c'est quelque chose! D'abord, les pneus étaient dégonflés. Nous nous sommes donc arrêtés à une station service pour faire le plein de gaz et gonfler les pneus. Oui, vous avez bien lu, le plein de gaz. En fait, le gaz coûte beaucoup moins cher que l'essence. En Argentine, la plupart des voitures sont équipées d'une bonbonne de gaz dans le coffre et les conducteurs vont dans les stations services la remplir. Durant cette opération, les passagers sont obligés de sortir de la voiture. On se demande pourquoi...
Nous étions trois entassés à l'arrière, tandis que Jorge à l'avant aidait, de temps en temps, Gabriel à passer les vitesses. Les filles sont parties dans l'autre voiture, conduite par Pepe. Et nous ont attendu au moins 15 minutes à Rincon car, après l'arrêt à la station service, Gabriel et les autres voulaient encore acheter du pain au bord de la route.
Lors du trajet de retours, Gabriel a failli nous envoyer dans un fossé. Il a aussi patiné lors d'un démarrage en côte (sans le frein à main et en deuxième svp!). En voulant mettre la première, il a passé la marche arrière et nous sommes partis dans la pente. Durant le trajet, la boîte à vitesse a émis quelques protestations mais nous sommes arrivés en un seul morceau, c'est l'essentiel non?
Pendant ce temps, Pepe la fronde fonçait vers Santa Fe, faisant fi des gendarmes couchés. L'autre groupe, arrivé nettement avant nous, a été quitte pour vider les affaires du coffre et les ranger.
J'ai adoré cette journée et me réjouis de pouvoir retourner à Rincon...en bus.
Chao Muchachos!
P.S Pour les dernières nouvelles, nous allons à nouveau être 4 en chambre. Angie, une ancienne de la communauté, revient y vivre jusqu'en décembre.
Je ne peux résister à la tentation de vous montrer la Renault de Gabriel, modèle 1984:
Heureusement, le gris-gris nous protège lors du chemin:
Voici la nouvelle communauté du Père Carron (manque Alejandro)
Aujourd'hui nous avons accompli le rituel nécessaire à toute personne saine de corps et d'esprit: sortir de Santa Fe. Contrairement à ce que j'ai écrit dans mon blog les premières semaines, Santa Fe ne possède pas un charme fou. A partir du moment où tu es allé à la Costa Nera, au Parque Garay, au Parque del Sur et à la pietonal, tu en as fait le tour.
Le père Gabriel nous a invité dans sa maison de Rincon, un village à l'extérieur de Santa Fe. Sortir de la ville, que suerte! Nous avons dîné tous ensemble, dégusté du chocolat suisse envoyé par Chloé (une ancienne volontaire suisse, que je remercie au passage). Après le repas, nous avons profité du magnifique jardin. Rien à voir avec la ville; enfin de la verdure, des arbres, le chant des oiseaux (ça peut paraître nunuche, mais je n'ai pas entendu d'oiseau à Santa Fe depuis mon arrivée).
En fait, c'est lors des trajets de l'aller et du retour que ce fut le plus amusant. Parce que rouler avec Gabriel dans sa vieille Renault, c'est quelque chose! D'abord, les pneus étaient dégonflés. Nous nous sommes donc arrêtés à une station service pour faire le plein de gaz et gonfler les pneus. Oui, vous avez bien lu, le plein de gaz. En fait, le gaz coûte beaucoup moins cher que l'essence. En Argentine, la plupart des voitures sont équipées d'une bonbonne de gaz dans le coffre et les conducteurs vont dans les stations services la remplir. Durant cette opération, les passagers sont obligés de sortir de la voiture. On se demande pourquoi...
Nous étions trois entassés à l'arrière, tandis que Jorge à l'avant aidait, de temps en temps, Gabriel à passer les vitesses. Les filles sont parties dans l'autre voiture, conduite par Pepe. Et nous ont attendu au moins 15 minutes à Rincon car, après l'arrêt à la station service, Gabriel et les autres voulaient encore acheter du pain au bord de la route.
Lors du trajet de retours, Gabriel a failli nous envoyer dans un fossé. Il a aussi patiné lors d'un démarrage en côte (sans le frein à main et en deuxième svp!). En voulant mettre la première, il a passé la marche arrière et nous sommes partis dans la pente. Durant le trajet, la boîte à vitesse a émis quelques protestations mais nous sommes arrivés en un seul morceau, c'est l'essentiel non?
Pendant ce temps, Pepe la fronde fonçait vers Santa Fe, faisant fi des gendarmes couchés. L'autre groupe, arrivé nettement avant nous, a été quitte pour vider les affaires du coffre et les ranger.
J'ai adoré cette journée et me réjouis de pouvoir retourner à Rincon...en bus.
Chao Muchachos!
P.S Pour les dernières nouvelles, nous allons à nouveau être 4 en chambre. Angie, une ancienne de la communauté, revient y vivre jusqu'en décembre.
Je ne peux résister à la tentation de vous montrer la Renault de Gabriel, modèle 1984:
Heureusement, le gris-gris nous protège lors du chemin:
Voici la nouvelle communauté du Père Carron (manque Alejandro)
samedi 12 juin 2010
Sainte Rita de la Télévision, patronne du cable, priez pour nous
Il était dans toutes les conversations, le voilà enfin. Le Mundial de futbol a débarqué sur le réseau cathodique et dans notre communauté catholique. Qui a placé la sainte Rita de je-ne-sais-plus-où à la place d'honneur. La statue de cette sainte femme trône fièrement sur notre téléviseur.
Je place donc nos deux destins nationaux sous la protection de Sainte Rita de la Télévision, patronne du cable. En fait, cette sainte est la patronne de notre communauté. J'espère que l'autel que nous lui avons dédié et nos prières assureront à la Suisse une plantée pas trop phénoménale mercredi face à l'Espagne.
Quant au match Argentine-Nigéria, ce fut phénoménal. Durant le match, Santa Fe ressemblait à une ville fantôme. Dans le petit supermarché, situé à côté de la maison, les employés avaient installés deux téléviseurs et attendaient le Messie (Lionel Messi, l'attaquant argentin).
Bref, je devrais arrêter de parler trop religion, on va croire que je me fais endoctriner. Ce n'est pas du tout le cas, je vous rassure.
Que saint Maradona soit avec vous!
Amen
Voici l'autel que nous avons dédié à sainte Rita:
lundi 7 juin 2010
Ma petite entreprise...connaît pas la crise
Como anda los Suizos?
Voilà deux mois que je vis dans ce merveilleux pays de cocagne. Il serait temps de vous présenter la communauté du Père Carron. Cette communauté est constituée par des jeunes en formation, âgés de 25 à 38 ans. Ses membres représentent un kaléidoscope de caractères et de personnalités très diverses. Evelin, l'ancienne coiffeuse dingue de son chat, étudie dans l'organisation d'évènements. Daniel le bricoleur fait une formation de monteur en gaz. Alejandro, le responsable de la communauté qui aime la bonne chaire, travaille pour le père Carron. Fernando, qui aime dire que "hablar al pedo es una filosofia", étudie le travail social. Jorge le moqueur, un ancien séminariste, va commencer une formation de bibliothécaire. Voilà pour le côté argentin.
Du côté suisse, nous sommes quatre...pour l'instant. Aude va bientôt rentrer au pays après un séjour de 9 mois. Andy, qui est venu faire un stage avec sa haute école sociale, va s'en aller également. Ludivine, arrivée deux semaines après mois, va rester. Nous ne serons plus que deux à nous partager la chambre. Quel vide, sans les affaires d'Aude qui traînent partout!
Et pour chaperonner le tout, Pepe et Gabriel, les membres fondateurs de la communauté du haut, comme ils l'appellent. Malgré leur 81 et 72 printemps, ils viennent tous les midis manger avec nous la bonne nourriture préparée par les soins de l'un des membres de la communauté. Forever young.
Nous bénéficions non seulement d'un microcosme humain, mais également d'un aperçu du monde animal. Nous avons hérité du chat de l'une des membres de la communauté. Ledit Pirino se fait régulièrement poursuivre par la "chatte venue de l'enfer", comme l'appelle Fernando. La gata del infierno se montre très jalouse de son territoire et de ses prérogatives. La "pauvre" chatte, qui devait recevoir sa viande trois fois par jour car elle n'est plus capable de chasser les souris (selon Pepe), est en fait plus vaillante qu'on ne l'imaginait. Surtout quand il s'agit de rétamer le petit Pirino.
Nous vivons en bonne connivence, malgré nos différences d'âge et de parcours. Au final, c'est ce qui rend l'expérience si riche.
Cette communauté fonctionne comme une petite entreprise; à chacun ses tâches et tout le monde y a sa place. Pour vous citer un exemple: l'opération montage de la machine à laver. Trois hommes pour la porter dans les escaliers, deux femmes pour les encourager et une pour prendre les photos.
Voici l'arrivée triomphante des vainqueurs:
Sur la photo: Evelin, Ludivine, Andy, Daniel, Alejandro. Manquent: Aude, Jorge, Fernando et votre serviteur (qui prenait les photos).
Voilà deux mois que je vis dans ce merveilleux pays de cocagne. Il serait temps de vous présenter la communauté du Père Carron. Cette communauté est constituée par des jeunes en formation, âgés de 25 à 38 ans. Ses membres représentent un kaléidoscope de caractères et de personnalités très diverses. Evelin, l'ancienne coiffeuse dingue de son chat, étudie dans l'organisation d'évènements. Daniel le bricoleur fait une formation de monteur en gaz. Alejandro, le responsable de la communauté qui aime la bonne chaire, travaille pour le père Carron. Fernando, qui aime dire que "hablar al pedo es una filosofia", étudie le travail social. Jorge le moqueur, un ancien séminariste, va commencer une formation de bibliothécaire. Voilà pour le côté argentin.
Du côté suisse, nous sommes quatre...pour l'instant. Aude va bientôt rentrer au pays après un séjour de 9 mois. Andy, qui est venu faire un stage avec sa haute école sociale, va s'en aller également. Ludivine, arrivée deux semaines après mois, va rester. Nous ne serons plus que deux à nous partager la chambre. Quel vide, sans les affaires d'Aude qui traînent partout!
Et pour chaperonner le tout, Pepe et Gabriel, les membres fondateurs de la communauté du haut, comme ils l'appellent. Malgré leur 81 et 72 printemps, ils viennent tous les midis manger avec nous la bonne nourriture préparée par les soins de l'un des membres de la communauté. Forever young.
Nous bénéficions non seulement d'un microcosme humain, mais également d'un aperçu du monde animal. Nous avons hérité du chat de l'une des membres de la communauté. Ledit Pirino se fait régulièrement poursuivre par la "chatte venue de l'enfer", comme l'appelle Fernando. La gata del infierno se montre très jalouse de son territoire et de ses prérogatives. La "pauvre" chatte, qui devait recevoir sa viande trois fois par jour car elle n'est plus capable de chasser les souris (selon Pepe), est en fait plus vaillante qu'on ne l'imaginait. Surtout quand il s'agit de rétamer le petit Pirino.
Nous vivons en bonne connivence, malgré nos différences d'âge et de parcours. Au final, c'est ce qui rend l'expérience si riche.
Cette communauté fonctionne comme une petite entreprise; à chacun ses tâches et tout le monde y a sa place. Pour vous citer un exemple: l'opération montage de la machine à laver. Trois hommes pour la porter dans les escaliers, deux femmes pour les encourager et une pour prendre les photos.
Voici l'arrivée triomphante des vainqueurs:
Sur la photo: Evelin, Ludivine, Andy, Daniel, Alejandro. Manquent: Aude, Jorge, Fernando et votre serviteur (qui prenait les photos).
Inscription à :
Articles (Atom)