Buenas tardes queridos!
Aujourd'hui nous avons accompli le rituel nécessaire à toute personne saine de corps et d'esprit: sortir de Santa Fe. Contrairement à ce que j'ai écrit dans mon blog les premières semaines, Santa Fe ne possède pas un charme fou. A partir du moment où tu es allé à la Costa Nera, au Parque Garay, au Parque del Sur et à la pietonal, tu en as fait le tour.
Le père Gabriel nous a invité dans sa maison de Rincon, un village à l'extérieur de Santa Fe. Sortir de la ville, que suerte! Nous avons dîné tous ensemble, dégusté du chocolat suisse envoyé par Chloé (une ancienne volontaire suisse, que je remercie au passage). Après le repas, nous avons profité du magnifique jardin. Rien à voir avec la ville; enfin de la verdure, des arbres, le chant des oiseaux (ça peut paraître nunuche, mais je n'ai pas entendu d'oiseau à Santa Fe depuis mon arrivée).
En fait, c'est lors des trajets de l'aller et du retour que ce fut le plus amusant. Parce que rouler avec Gabriel dans sa vieille Renault, c'est quelque chose! D'abord, les pneus étaient dégonflés. Nous nous sommes donc arrêtés à une station service pour faire le plein de gaz et gonfler les pneus. Oui, vous avez bien lu, le plein de gaz. En fait, le gaz coûte beaucoup moins cher que l'essence. En Argentine, la plupart des voitures sont équipées d'une bonbonne de gaz dans le coffre et les conducteurs vont dans les stations services la remplir. Durant cette opération, les passagers sont obligés de sortir de la voiture. On se demande pourquoi...
Nous étions trois entassés à l'arrière, tandis que Jorge à l'avant aidait, de temps en temps, Gabriel à passer les vitesses. Les filles sont parties dans l'autre voiture, conduite par Pepe. Et nous ont attendu au moins 15 minutes à Rincon car, après l'arrêt à la station service, Gabriel et les autres voulaient encore acheter du pain au bord de la route.
Lors du trajet de retours, Gabriel a failli nous envoyer dans un fossé. Il a aussi patiné lors d'un démarrage en côte (sans le frein à main et en deuxième svp!). En voulant mettre la première, il a passé la marche arrière et nous sommes partis dans la pente. Durant le trajet, la boîte à vitesse a émis quelques protestations mais nous sommes arrivés en un seul morceau, c'est l'essentiel non?
Pendant ce temps, Pepe la fronde fonçait vers Santa Fe, faisant fi des gendarmes couchés. L'autre groupe, arrivé nettement avant nous, a été quitte pour vider les affaires du coffre et les ranger.
J'ai adoré cette journée et me réjouis de pouvoir retourner à Rincon...en bus.
Chao Muchachos!
P.S Pour les dernières nouvelles, nous allons à nouveau être 4 en chambre. Angie, une ancienne de la communauté, revient y vivre jusqu'en décembre.
Je ne peux résister à la tentation de vous montrer la Renault de Gabriel, modèle 1984:
Heureusement, le gris-gris nous protège lors du chemin:
Voici la nouvelle communauté du Père Carron (manque Alejandro)
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