Hola los Suizos!
Vendredi, nous sommes retournée à la prison des mineurs de Las Flores, Ludivine et moi. Gustavo, le responsable de l'atelier, a préparé du matériel et un sujet d'improvisation théâtrale. Nous passons d'abord dans le patio des jeunes de 18 ans, boire un maté et discuter. Gustavo leur propose un exercice: choisir une image et dire en quoi elle les représente. La plupart choisit des images en rapport avec la famille.
Ensuite, nous allons dans le patio (une cour) réservée aux jeunes de 16 ans. Ceux-ci sont plus vifs et se prêtent plus difficilement au jeu. L'un des exercices consiste à inventer une situation et à la jouer. L'un des adolescents imite alors une scène de braquage d'un magasin de vêtement d'un réalisme saisissant. Durant cet exercice, le même jeune rejoue une scène de braquage, puis une scène de racket, toutes avec un révolver. Durant l'une des scènettes, la peur se lit sur le visage de Gustavo, qui joue le rôle de la victime. Pendant quelques secondes, il ne contrôle plus la situation; il est la victime et l'adolescent est celui qui tient l'arme. La frontière entre réalité et fiction n'existe plus. Et je dois dire que j'ai ressenti une impression bizarre. En tout cas, je connais maintenant deux ou trois petits trucs pour réussir un braquage.
Voilà, je vous livre un texte très court, et sans photos. En effet, il m'est impossible de prendre des photos tant que je ne connais pas bien les gens. Question de respect.
Besos
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