mercredi 19 mai 2010

Pourquoi faire simple...

Des six semaines que j'ai passées en Argentine, j'ai retenu un point fondamental: la désorganisation. Cela peut concerner tous les domaines de la vie: que ce soit pour prendre le bus, aller voir un film au ciné ou se faire poser un lapin quand tu viens exprès à un atelier.
Ainsi, nous sommes allés dimanche à une quinta (maison de campagne) à une heure de bus de Santa Fe, pour l'anniversaire de Fernando. Ce dernier, qui vit avec nous dans la communauté, nous fait venir en bus à sa fête. Nous y passons un moment très agréable et quand nous quittons les lieux, vers 19h45, il pleut. Rien de grave, nous devons seulement attendre le bus qui va nous ramener à Santa Fe. Nous attendons, attendons, attendons...durant près de deux heures, sous la pluie, comme des cons. Et le pire, c'est que nous voyons passer un bus, qui ne s'arrête pas. L'humeur du chauffeur sur le moment... Nous retournons donc dans la maison des amis de Fernando et nous nous entassons dans les lits disponibles. Ce fut amusant finalement. Mais le lendemain, je n'ai pas pu aller animer mon atelier car je suis arrivée trop tard à Santa Fe.
Ludivine s'est rendu à une réunion des bénévoles de la pastorale pénitentiaire, section commissariats. Elle y a assisté à un grand moment d'émulation, d'efficacité et de rapidité. Les dames ont discuté durant une heure pour savoir quelle chanson elles allaient diffuser à une retraite. Et elles n'ont même pas réussi à se mettre d'accord...
Quant à moi, j'ai commencé le choeur de femmes de l'institut choral de Santa Fe. Trois répétitions de deux heures par semaine (ça rigole pas). Les filles ont déjà débuté un projet et je n'ai pas les partitions. J'ai fait faire une crise de panique à la dame du secrétariat, car j'ai réclamé des partitions deux fois la même semaine. Le lundi, elle me donne des partitions en me disant de les photocopier. Le mardi, je reçois d'autres partitions avec la consigne de les acheter sur place. Mais comme tout s'était mélangé avec les partitions du lundi, la pauvre ne savait plus ce que je devais photocopier ou acheter. Je lui ai donc proposé de TOUTES les photocopier et de les ramener le jeudi. J'ai lu sur son visage tout le soulagement du monde et au delà. Et je dois avouer que je n'ai toujours pas compris pourquoi elle ne m'avait pas donné toutes partitions directement le lundi. Mais pourquoi faire simple, quand on peut se compliquer la vie.

Voici quelques photos de l'anniversaire de Fernando:

Fernando et Melina, avec le bon gâteau que j'avais préparé (je suppose que vous vous en foutez):




Là, on attend le bus, qui ne viendra jamais:




Attention, elle mord:

4 commentaires:

  1. Hello Hortense,

    je viens souvent lire ton blog!
    et je pense souvent à toi.
    Là tu m'as fait trop envie avec ton gâteau... c'était ta fameuse et délicieuse "merde écrasée"?
    alles gute!
    amélie

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  2. Hola chica!

    Cool, une personne qui lit mon blog! Oui, j'ai fait la fameuse "beuse". Ils ont un peu rigolé en la voyant, mais ils ont adoré. Ils ne connaissent pas ce genre de gâteau ici.

    Et toi, tu vas bien?

    Chao

    Hortense

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  3. Hello !!

    T'as fait du bon boulot avec Xavier ;-) Il nous a très bien cuisiné ta recette des pâtes aux asperges&gorgonzola... Un délice!
    A+
    patrick

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  4. Hello,

    Cool que vous avez aimés! C'est vrai Patrick, sans la recette à Hortense sa aurai été beaucoup moins bon!

    Bisous ma belle!
    Xavier

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